Cette attitude nous aide Ă favoriser chaque jour de nouveaux modes de pensĂ©e et Ă trouver des solutions innovantes. Le ressenti de trois Liipers, Vivi, Diana et Rae, en matiĂšre de diversitĂ© dans lâentreprise.
Vivi:
« Je mâappelle Vivi et je travaille depuis quelques mois en tant que Product Owner chez Liip. Pour ĂȘtre honnĂȘte, mon premier rendez-vous avec lâĂ©quipe dans le cadre de lâentretien de prĂ©sentation nâa pas particuliĂšrement mis Ă lâhonneur la diversitĂ© au premier abord : je me suis retrouvĂ©e entourĂ©e de cinq collĂšgues masculins (jâĂ©tais la seule femme). Jâai donc Ă©tĂ© dâautant plus ravie de constater, aprĂšs mes dĂ©buts chez Liip, que jâavais Ă mes cĂŽtĂ©s dans lâĂ©quipe deux autres femmes compĂ©tentes : Diana, designer expĂ©rimentĂ©e spĂ©cialisĂ©e dans lâexpĂ©rience utilisateur, et Tereza, chargĂ©e notamment du dĂ©veloppement frontend.
Je suis une femme qui travaille dans un environnement technique, donc jâavais et jâai encore lâhabitude de faire partie dâune minoritĂ©. Ce qui a Ă©tĂ© diffĂ©rent chez Liip dĂšs le dĂ©part, câest la sensation dâĂȘtre acceptĂ©e exactement au mĂȘme titre que mes collĂšgues hommes; je nâavais pas lâimpression de devoir faire encore plus mes preuves parce que jâĂ©tais une femme, ni que quiconque rabaissait automatiquement mon niveau de compĂ©tence du fait de mon sexe. Cela ne veut pas dire quâil nây a jamais dâaccrocs. Au cours de ma deuxiĂšme semaine chez Liip, jâai un peu fait peur Ă tout le monde avec toutes mes idĂ©es spontanĂ©es et impulsives pour optimiser le dĂ©veloppement de produits,mais la diffĂ©rence chez Liip, câest que je nâai pas Ă craindre que mes idĂ©es soient Ă©cartĂ©es simplement parce que je suis une femme. Et ça câest trĂšs prĂ©cieux. Je me sens bien chez Liip. Je peux ĂȘtre moi-mĂȘme!»
Diana:
« Je mâappelle Diana et je travaille chez Liip. Quand jâai postulĂ© comme designer UX, jâavais peur que ma candidature ne soit pas prise en compte, en raison dâun seul petit chiffre sur mon CV. Mon annĂ©e de naissance. On ne parle pas beaucoup de la discrimination basĂ©e sur lâĂąge en Suisse. Pourtant câest une pratique largement rĂ©pandue qui commence tĂŽt. Jâen ai fait les frais pour la premiĂšre fois quand jâai passĂ© le seuil des 40 ans. Jâai essuyĂ© de nombreux refus parce quâil y avait toujours des personnes qui correspondaient mieux au profil jeune et dynamique de lâĂ©quipe. DĂšs lors, mon Ăąge a constituĂ© un problĂšme.
JâĂ©tais systĂ©matiquement Ă©vincĂ©e des procĂ©dures de recrutement. Au bout de quelques secondes, je mâentendais dĂ©jĂ dire que dâautres candidatures entraient mieux dans le schĂ©ma. Jâai arrĂȘtĂ© de postuler auprĂšs dâentreprises dont le recrutement repose sur des filtres automatiques,mais je nâavais pas confiance. Jâai donc montĂ© mes dossiers de candidature de maniĂšre Ă ce que la premiĂšre impression soit suffisamment positive pour Ă©clipser mon Ăąge. Et cela a fonctionnĂ©! Y compris chez Liip. Entre-temps, jâai appris que lâĂąge nâavait pas vraiment dâimportance chez Liip. Une autre personne de mon Ăąge a Ă©tĂ© embauchĂ©e en mĂȘme temps que moi. Câest bon de savoir que notre conception, notre expĂ©rience et notre personnalitĂ© comptent, et que le fait dâavoir franchi le cap des 50 ans nâa pas dâinfluence sur le recrutement au sein des Liipers. »
Rae:
« Je mâappelle Rae et je travaille depuis prĂšs de huit ans chez Liip en tant que dĂ©veloppeurâeuse de logiciels. Une personne de sexe non masculin, avec peu dâexpĂ©rience, dans la branche technologique : jâavoue que je nâĂ©tais pas bien Ă lâaise pendant la procĂ©dure de recrutement. Et je lâĂ©tais encore moins quand un an plus tard, jâai annoncĂ© Ă mon Ă©quipe que jâĂ©tais non-binaire (câest-Ă -dire que je ne me sens appartenir ni Ă la catĂ©gorie des hommes, ni Ă celle des femmes). Ă lâĂ©poque je ne pouvais pas savoir comment seraient perçus mon coming-out ou la nĂ©cessitĂ© de parler de moi en utilisant le pronom they/them ou iel/iels.
Heureusement, mon Ă©quipe a fait preuve de beaucoup de comprĂ©hension et de soutien. Cela me touche beaucoup que les Liipers veillent Ă utiliser le bon pronom par rapport Ă ma personne, ou encore que lâon me demande comment je veux ĂȘtre intĂ©grĂ©âe dans les sujets oĂč la notion de genre entre en jeu (p. ex. les statistiques sur la diversitĂ©).
Au bureau aussi, quelques ajustements ont Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s pour rendre mon quotidien un peu plus agrĂ©able. Les pictogrammes hommes / femmes sur les portes des toilettes par exemple ont Ă©tĂ© adaptĂ©s. La diffĂ©rence passe dĂ©sormais par une rĂ©fĂ©rence Ă lâĂ©quipement des toilettes, et non plus par le sexe.
Mais le plus important, câest que mes collĂšgues apprĂ©cient mon travail de dĂ©veloppeurâeuse et respectent mon opinion professionnelle. Mon identitĂ© sexuelle est reconnue sur mon lieu de travail. Elle nâest pas considĂ©rĂ©e comme une curiositĂ©, mais comme une partie de ma personnalitĂ© que je nâai pas Ă cacher. Au mĂȘme titre que je viens dâAngleterre et que jâaime lire. »